M. Louis-Claude Thirion

Né le 1 août 1935

Décédé le jeudi 11 janvier 2024 à l'âge de 88 ans

Domicilié à Paris

Messages de condoléances

• Cher Louis-Claude, tu ne nous a pas quittés. Ta sincérité artistique a marqué à jamais le cœur de tous ceux qui t’entouraient. Tu voyais ce qui était bon dans tout et dans tous, et ta grande bienveillance trouvait toujours une raison pour nous faire mériter ton amitié. Ton regard profond, tes paroles réconfortantes, ton sourire, tout était en toi en harmonie avec ton toucher délicat et puissant. Ta voix résonnera toujours en nous qui avons eu la chance de te connaître, elle résonnera avec le même enchantement, que tes mains sur le clavier.

• Témoignage lors de ses funérailles
  
  Tu n'aurais pas aimé que l'on soit triste. tu aurais aussi été gêné que l'on te rende hommage. Mais pour une fois je ne veux pas t'écouter.
  Louis-Claude THIRION est parti le 11 janvier 2024 à 7h45 à l’âge de 88 ans.
  Fils du compositeur Louis Thirion,
  Élève de Yves Nat, Pierre Sancan, Olivier Messiaen, Nadia Boulanger, Henriette Puig-Roget,
  Lauréat des concours internationaux Viotti et Busoni, Pianiste concertiste : il avait dans son répertoire 50 concertos. Il a enregistré l’intégrale de l’œuvre de Paul Ladmirault.
  Professeur au Conservatoire de Nantes, de Boulogne-Billancourt, de Paris (12e), à la Schola Cantorum.
  Louis-Clade était aussi diplômé de l'Université en mathématiques.
  J’ai perdu mon professeur de jeunesse que je n’ai jamais quitté. Un fil rouge noué il y a 33 ans. Un professeur n’a pas toujours conscience qu’il marque le cœur et l’esprit de ses élèves. On ne l’oublie pas. On pense à lui lorsqu’on joue avec l’espoir qu’il aimerait.
  
  Louis-Claude était un grand pianiste à la sonorité ronde, généreuse, au jeu sensible.
  Il était un érudit de la musique, un homme remarquable, d’une gentillesse et d’une délicatesse rares. Ses mots étaient justes, encourageants. Il était juste.
  
  Le monde de la musique perd un grand musicien.
  J’ai aussi perdu un ami cher à mon cœur.
  Un musicien ne meurt jamais. Ses notes continuent de résonner et ses empreintes demeurent sur le clavier.
  
  Paix à ton âme mon cher ami.
  Nous ne t’oublierons pas.
  

• Cher, M.Thirion,
  
  Lorsque je suis arrivée à Paris à 17 ans de ma Bretagne profonde en 1989, et que je me suis confrontée au monde musical impitoyable parisien, j'étais terrifiée à l'idée de suivre des cours au conservatoire de Boulogne-Billancourt. Cependant, votre gentillesse humaine et pédagogique a toujours été une stabilité émotionnelle, une zone de confort inestimable et un réconfort personnel.
  Grâce à vous, j'ai pu garder confiance en moi, ce qui m'a permis d'aller étudier aux Etats-Unis à l'université d'Indiana.
  Cette gentillesse et professionnalisme qui vous sont si singuliers m'ont également permis d'oser ouvrir les portes vers le monde musical international.
  Au cours de ces 27 dernières années, votre soutien et amitié inconditionnels m'ont accompagnée et m'ont offert la possibilité de m'affirmer en tant que pianiste concertiste et professeur à l'école supérieure de musique de Lisbonne. Vos capacités en tant que pédagogue reflètent et reflèteront toujours vos valeurs humaines, nécessaires et rares dans ce milieu artistique.
  Je me souviens également de votre maman que j'ai connu et que j'appelais Madame Thirion à votre demande. En effet, je vous ai demandé un jour quel était son prénom, et vous m'avez répondu par cette réponse cinglante "elle s'appelait Madame Thirion". Mais vous avez ensuite enchainé par, "son prénom était "Micheline".
  Merci M.Thirion, quelle générosité.
  Nos conversations téléphoniques et nos rencontres parisiennes laissent un vide énorme.
  Vous qui vouliez tant venir me voir au Portugal, sachez que vous me manquerez toujours et je ne vous oublierai jamais.
  Je continuerai à suivre votre exemple.
  J'espère que là où vous êtes, vous êtes dans la lumière et dans la sincérité qui vous a si bien caractérisé.
  Je vous embrasse et vous dis à bientôt,
  Alexandra

• Une pensée attristée en ce moment, un grand pianiste et pédagogue part , en laissant sa marque et sa présence délicate, sensible, de grande écoute.J 'ai eu la chance de travailler à Nantes avec lui, puis de le garder en ami à l 'occasion de ces venues sur Nantes.Avec toute mon affection
  Linda

• Toutes nos pensées à Louis Claude,notre grande tristesse à la hauteur de cet homme si rare tant pour sa grande culture,grande générosité,grande modestie,grand musicien,une très belle personne.

• Que de regrets ressentis à l'annonce du départ de Louis-Claude ! J'avais renoué téléphoniquement avec lui en 2019 à propos d'une soirée souvenir à l'ancien Conservatoire de musique de Nantes. Soirée consacrée à la musique bretonne classique, Paul Ladmirault son compositeur fétiche constituant le pivot. Hélas déplacement impossible, mais nous eûmes des conversations fort amicales.

• La Ville de Nancy et l'équipe de la Bibliothèque Stanislas tiennent à exprimer leurs plus profonds regrets à l'annonce du décès de M. Louis-Claude Thirion, qui en 2018 a eu l'extrême gentillesse de donner les manuscrits des compositions et une partie de la correspondance de son père Louis Thirion pour enrichir le patrimoine commun de tous les Nancéiens.
  Nous nous souvenons de son érudition et de son aimable caractère.
  Nous aurons une pensée pour lui en passant devant la tour de la commanderie.

• Et comme les astres penchants nous quittent, mais au ciel demeurent, les prunelles ont leurs couchants mais il n’est pas vrai qu’elles meurent : bleus ou noirs tous aimés tous beaux, ouverts à quelque immense aurore, de l’autre côté des tombeaux, les yeux qu’on ferme voient encore. Sully Prudhomme
  Avec toute mon affection, Isabelle Fabius

• L'amitié entre Louis-Claude THIRION et mes beaux-parents, Eugène et Jeannine FIATTE, était née à Paris lorsqu'ils l'avaient hébergé pendant ses études (ou juste après ?) au CNSM. Louis-Claude accompagnait mon beau-père, artiste lyrique, dans son répertoire de basse et il avait tenté en vain de persuader Christine, ma future épouse, de travailler le piano. Petit rat de l'Opéra, elle concentrait son énergie sur la danse classique. C'est bien plus tard que je fis la connaissance de Louis-Claude au conservatoire de Boulogne-Billancourt. J'étais un très modeste amateur et il avait accepté de m'écouter dans un peu de Bach et de Chopin. Je mon souviens de son extrême bienveillance et de son désir de me mettre en confiance en insistant sur les points positifs. Ses encouragements m'ont été profitables et il était resté pour moi une référence, bien que l'éloignement géographique ne m'ait pas permis de bénéficier de son enseignement. Je l'ai revu ensuite dans le cadre familial et nous eûmes aussi de longues conversations téléphoniques, toujours instructives pour moi. Louis-Claude, sa modestie, sa gentillesse, son sens de l'écoute resteront à jamais associés au souvenir de mon épouse aujourd'hui décédée. J'adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

• Quelle tristesse, cher ami, de te voir nous quitter ainsi.Tu nous laisses cependant le souvenir du bonheur musical dispensé autour de toi.
  "Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent" (Apocalypse Chap 14- Brahms Requiem).

• Nous sommes très attristés, Louis-Claude était un ami de la famille (et plus particulièrement d'Yves Weber, respectivement notre père et mari), et ce de longue date (1972, année de notre entrée dans l'appartement que nous louait sa maman Micheline). Sa gentillesse, sa sensibilité et son caractère attentionné vont nous manquer. Nous nous sommes vus pour la dernière fois dans son quartier à Paris le 18 janvier 2023 (voir photo) et nous étions convenus lors des échanges de vœux en début d'année de se revoir bientôt à nouveau. Toutes nos condoléances à sa famille et à ses amis, Eric Weber et Christiane Weber

• Très triste d'apprendre le départ de Louis-Claude Thirion que j'ai bien connu : ami de longue date de ma mère, la pianiste Catherine Silie, qu'il a rencontrée au CNSM de Paris (elle avait 14 ans, lui, 17 !), il est devenu des années plus tard le Président de l'Association "Musique sur la Colline", festival que mes parents avaient créé dans la Drôme.
  D'une grande générosité, sensibilité et ouverture d'esprit, Louis-Claude m'a reçue à maintes reprises dans son appartement parisien lors de mes déplacements à Paris, toujours avec beaucoup de gentillesse. Il m'a beaucoup encouragé dans mes projets artistiques et autres. Depuis le décès de ma mère, je le considérais comme mon oncle.
  Il restera pour moi le souvenir d'un gentleman, avenant et raffinée, qui a su garder sa joie de vivre jusqu'au bout.
  Merci Louis-Claude pour tout ce que tu m'as apporté, tes conseils musicaux et ta profonde amitié.
  
  Photo : Catherine Silie et Louis-Clause Thirion

• L’annonce du décès de Louis-Claude Thirion avec sa photo sur mon portable le 12 au soir m’a bouleversée. Je suis une amie de la famille Thirion de longue date par mon mari Pierre Cortellezzi. Pierre a été l’élève de Louis Thirion en classe de piano et d’orgue au conservatoire de Nancy et lui a succédé en tant que professeur et directeur adjoint. Louis-Claude a assisté à de nombreux concerts d’orgue à la cathédrale de Nancy dont mon mari a été le titulaire pendant 65 ans. A son décès, Louis-Claude m’a soutenue avec une fidèle amitié par des contacts téléphoniques réguliers. Il se souciait de l’évolution de mon fils également musicien et de mes petits-enfants. Je le remercie pour son humanité son écoute ses conseils. Sa grande sensibilité transparaissait à travers ses échanges qu’ils soient humains ou artistiques. Son départ pour moi m’affecte beaucoup et laissera un grand vide.
  J’adresse à sa famille mes sincères condoléances émues et attristées.

• J ai appris avec tristesse le décès de Louis Claude
  Je garderai de lui le souvenir d un artiste talentueux, modeste et amoureux de son art
  Je n oublierai pas sa gentillesse et son dévouement
  Je garde également un souvenir attendri pour l affection que sa marraine lui portait
  Je prierai pour lui ce mercredi ne pouvant me rendre aux obsèques
  

• Une belle rencontre au conservatoire de Boulogne-Billancourt pour l’audition de mon fils au concours d’entrée.

• Je n'oublierai pas Louis-Claude, un ami passionné d'Art !
  Toute sa vie fut consacrée à ce noble instrument qu'est le piano.
  Je suis très touchée par la perte d'un ami fidèle et d'un grand musicien en quête de perfection, humble et généreux.
  Il était souvent invité par Alain Raës, professeur au Conservatoire de Lille, pour siéger dans les jurys de concours de fin d'année.
  J'adresse mes condoléances à toute sa famille.
  Geneviève Allioux-Deparis

• " La beauté de la mort, c'est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L'être pleuré est disparu, non parti. Nous n'apercevons plus son doux visage : nous nous sentons sous ses ailes " Victor Hugo

• Je garde le souvenir très ému de ce grand musicien timide, élève de ma mère Henriette Puig-Roget en classe d'accompagnement au piano au CNSM en 1960, d'une générosité remarquable, d'une grande sensibilité et d'une fidélité à ses camarades et ses professeurs sans égale. Le voici sur la photo de classe: on le reconnait facilement. Je pense à lui avec beaucoup de nostalgie et prie sa famille d'accepter mes condoléances. Pauline Puig

• Nous avons travaillé avec Louis Claude au Conservatoire Municipal de Musique de Périgueux lors de l'académie d'été
  Nous avons toujours gardé un contact amical et affectueux
  Nous perdons aujourd'hui un homme généreux, cultivé et très grand musicien
  Affectueusement et tristement
  Jacqueline et Roger Esposito

• Élève de Louis -Claude Thirion de 1975 à 1984 au CRR de Nantes, j'appréciais sa grande générosité, son immense culture, son humilité, ses qualités de pédagogue. C'était un pianiste hors pair, passionné par la musique du XXème.